Éthiopia
SEUL ÉTAT AFRICAIN, JAMAIS COLONISÉ !... Éthiopie Seul État d'Afrique à n'avoir jamais connu la colonisation
Quand il a décrit son pays à Barack Obama, le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn n’a pas tari d’éloges : << L’Ethiopie est le berceau de l’humanité, un modèle d’indépendance africaine, une source d’inspiration pour toutes les luttes des hommes noirs, la capitale politique du continent et… le berceau du café
BEAUTÉ ÉTHIOPIENNE
Il n'existe nulle part au monde un lieu comparable à l'Éthiopie, sur le plan spirituel et naturel. La liberté, la paix, la force d'une spiritualité cultuelle et culturelle sont la quintessence même de l'Âme Éthiopienne. Toute une Afrique dans une seule nation est le constat, que l'on puisse lui faire... On comprend pourquoi sans un seul puits de pétrole, sans mines d'or, ni de diamant, l'Éthiopie avance comme un lion de géant, avec la fierté de n'avoir jamais connu la colonisation.
Bien que les clichés nous présentent souvent les pays africains, comme étant invivables, l'Éthiopie est un pays où il faut parfois s'efforcer de retenir ses larmes.... On apprend en Afrique que la pauvreté ne tue pas la capacité à s'émerveiller et à se réjouir... On vit !
ETHIOPIA : all Africa in one nation, this is the conclusion that we can make about it ... We understand why no one oil well, without gold mines or diamond, Ethiopia advance as a giant lion with the pride of having never experienced colonization. Although clichés about Africa are always negative, Ethiopia is a country where sometimes you have to try to hold back the tears .... In Ethiopia, as in Africa, we learn that poverty does not kill capacity to marvel and rejoice ... We live!
Réforme de l'Union africaine : à Addis-Abeba, le sommet de la dernière chance ?
Pour beaucoup d’observateurs, c’est un peu le Sommet de la dernière chance. Ces samedi 17 et dimanche 18 novembre 2018, les chefs d’Etat de l’Union africaine (UA) devraient se rencontrer à Addis-Abeba. Un sommet extraordinaire pour valider (ou pas) les différentes réformes proposées par Paul Kagame pour la rendre plus efficiente.
Avant de rendre symboliquement son siège et son marteau de président en exercice de l'Union africaine (UA), Paul Kagame a voulu pousser le dossier des réformes qu'il a personnellement porté. Cette réunion extraordinaire des chefs d'Etat qui s'ouvre ce week-end au siège de l'institution panafricaine à Addis-Abeba, c'est donc à son initiative.
Réticence face à la réforme Kagame
Le président rwandais a sans doute à cœur de faire avancer son projet de rendre l'UA plus indépendante et ses décisions plus rapides via un autofinancement par ses membres et la réduction des protocoles de décision. Un chantier qui se heurte, depuis qu'il est lancé, à la réticence de plusieurs Etats dont les présidents seront absents de la séance à huis-clos ou se feront représenter par leur chef de la diplomatie à la réunion d'Addis-Abeba. Depuis le sommet de Kigali en juillet 2016, le président rwandais Paul Kagamé chapeaute ce chantier de réformes avec une équipe d'experts en économie et en questions diplomatiques.
La question de l'indépendance financière afin que le budget de 800 millions de dollars (2018) de l'UA soit issu de la taxe Kaberuka via un prélèvement de 0,2% des importations des membres, sera sans doute la question qui cristallisera le plus les débats. Elle est pourtant destinée à rendre l'UA plus autonome des puissances étrangères qui la financent.
Autre chantier à l'arrêt, la question de la réduction du nombre de sommets sur laquelle les chefs d'Etat se sont mis d'accord à n'en tenir qu'un seul par an pour confier la gestion de certaines affaires aux Communautés économiques régionales (CER) et certaines prérogatives dévolues à certains chefs d'Etat au président en exercice, au président de la Commission et ses commissaires. Des réformes que goûtent peu les fonctionnaires (représentants permanents) de l'institution panafricaine et les chefs d'Etat.
Réunion cruciale à Addis-Abeba
La réunion d'Addis-Abeba sera cruciale avant que, de l'aveu même de certains spécialistes, l'Egyptien Abdel Fattah Al Sissi ne prenne la présidence en exercice de l'UA lors du sommet de janvier 2019. Le principal risque est que l'agenda de l'institution ne se délite au profit d'autres priorités que la réforme profonde de l'UA. Le Niger pousserait par exemple pour accueillir à Niamey, un sommet ordinaire de l'UA, ce qui remettrait en doute la réduction du nombre de réunions annuelles.
Pour autant, le sommet extraordinaire d'Addis-Abeba, perçu comme celui de la dernière chance pour faire passer les réformes Kagame, sera sans doute une occasion de faire passer une partie des nouvelles dispositions notamment sur les politiques communes et l'élargissement des domaines de compétences des CER. Le bilan pourrait se terminer en demi-teinte pour le Rwandais Paul Kagame avec un plan de réformes inachevé qui pourrait être remis en cause par un Abdel Fattah Al Sissi plus sensible à un rôle de médiateur de l'UA. Mais pour qui connait la ténacité du président rwandais, nul ne doute que les idées issues de ces deux ans de réunions et de consultations, continueront à être défendues. A espérer que les autres chefs d'Etat lui emboîtent le pas.
Lire l'article sur la croissance Éthiopienne à la 3 ième page
L'image que l'on se fait de l'Éthiopie se réduit souvent à celle d'un pays pauvre et désertique, ravagé par la famine et la guerre. Pourtant, cette nation d'Afrique orientale possède une Histoire et une culture des plus fascinantes. Seul État d'Afrique à n'avoir jamais connu la colonisation, l'Éthiopie est forte d'une fière tradition de lutte pour l'indépendance. Elle se distingue également par une variété de paysages insoupçonnée et un riche héritage chrétien orthodoxe, qu'elle a su préserver malgré la conversion des pays voisins à l'islam. De toute évidence, un voyage en Éthiopie reste une aventure. Les infrastructures touristiques sont très limitées et le confort sommaire. Peu fréquentée, encore marquée par l'Histoire récente, l'Éthiopie accueille pourtant les voyageurs avec un grand sens de l'hospitalité, malgré la misère dans laquelle vit une partie de la population.
Addis-Abeba Ce que l'on sait moins, c'est que l'Éthiopie avance à pas de géant. Sans un seul puits de pétrole, sans mines d'or ni de diamant, le pays de Ménélik réalise des performances économiques qui rivalisent avec celles des puissances continentales reconnues comme l'Afrique du Sud, le Nigeria ou l'Angola. Mieux, le deuxième pays le plus peuplé du continent (après le Nigeria) a réussi à réduire la pauvreté. À tel point qu'il sera le seul, avec le Ghana, à atteindre dans les délais les Objectifs du millénaire pour le développement.
Développement fulguran
L'Éthiopie a quelques-uns des meilleurs coureurs de fond et demi-fond du monde. Le Kenya et le Maroc sont souvent leurs adversaires dans les championnats du monde et les jeux olympiques. Le New York Times a surnommé l'Éthiopie comme "la Mecque de la course" en raison de ses victoires historiques en athlétisme, dont sa 5e place au classement mondial lors des Jeux olympiques de Pékin en 20081. Ces dernières années, trois Éthiopiens ont dominé les courses de fonds parmi lesquels Haile Gebreselassie (Champion du monde et champion olympique) qui a établi plus de vingt nouveaux records du monde et détient aujourd'hui encore les records du monde du semi-marathon sur 20 et 25 km ainsi que celui du marathon. Il faut également citer Kenenisa Bekele (Champion du monde aux JO, champion du monde de cross country et champion olympique) qui détient les records du monde du 5 000 mètres et du 10 000 mètres, ainsi que Tirunesh Dibaba double championne olympique à Pekin et détentrice du record du 5 000 mètres. L'Éthiopie a également connu de nombreuses victoires en remportant les trois médailles dans plusieurs courses mondiales et avec Lewis Michael Fletcher, qui vit actuellement à Peterborough et a remporté quatre médailles d'or lors de jeux paralympiques. Par ailleurs, depuis quelques années, les athlètes féminines dominent également les compétitions d'athlétisme, notamment Meseret Defar et Tirunesh Dibaba qui ont obtenu plusieurs fois une médaille d'or2,3,4.
Éthiopie : Seul État d'Afrique à n'avoir jamais connu la colonisation
Dans de grandes villes comme Tokyo, Paris, New York, j’avais déjà eu la chance de prendre le métro, mais c’est l'un des plus confortables que j’ai jamais vu, malgré qu'il soit déjà victime de son succès. L’Ethiopie a l’une des économies les plus rapides d’Afrique, et en voici une preuve délivrée au monde entier. Le gouvernement fait un travail extraordinaire. Cela va créer des emplois, attirer des touristes, améliorer la circulation en ville et protéger l’environnement…
Moins cher que le taxi mais un peu plus coûteux que les bus, il attire les foules. Depuis son lancement en septembre 2015, les 17 kilomètres du nord au sud ont été doublés par un trajet est-ouest, qui porte le réseau à 34 kilomètres et 39 stations. Pour y arriver, trois ans de construction, 300 tonnes de béton, 6 tunnels, 150 ponts et ouvrages d’art ont été nécessaires. Coût du chantier : 475 millions de dollars qui ont été couverts à 85 % par un prêt de la banque chinoise d’import-export China EximBank.
Date de dernière mise à jour : 2023-07-26
Commentaires
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- 1. Amos Le 2013-09-09
Merci beaucoup pour le compliment, nous essayons de faire le nécessaire pour ne pas vous éloigner de la réalité... Vivre Ensemble c'est aimer les autres, tout simplement, ... Réellement. -
- 2. Marine Le 2013-08-19
Formidable article, tu m’en apprends beaucoup. Ton article invite réellement à s’intéresser à ce pays qui cache des ressources insoupçonnées. Quelques fois, c’est décevant de savoir qu’à chaque fois qu’on parle de l’Afrique, c’est toujours la pauvreté qui nous vient à l’esprit. Mais heureusement, l’Ethiopie est bien partie pour être une future puissance en herbe.
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