l'Union des Comores

CULTURE ET BEAUTÉ : le shiromani
C'est sur l'île d'Anjouan où le shiromani est le plus porté. Le shiromani, est un tissu de coton aux couleurs chatoyantes, qui sert de voile et, à couvrir (de la tête aux pieds) la femme comorienne. Il serait d'origine indienne et c'est au fil du temps qu'il est devenu la tenue et le symbole de la femme anjouanaise, avant d'être porté par les femmes des trois autres îles des Comores jusqu'à devenir l'un des emblèmes de l'archipel.

MORONI est la capitale des Comores

Situé dans l'océan indien au nord de Madagascar, ''l'Union des Comores '' est un État Africain Souverain. Cependant, son gouvernement exerce une revendication territoriale sur un quart restant, car, l'administration totale de ce dernier lui échappe au profit de la République française, qui considère que ''Mayotte et les îlots environnants '' sont encore un département d'outre-mer... Le climat des Comores est tropical et océanique avec deux saisons : chaud et humide de novembre à avril, froide et sèche le reste de l'année. Les températures sont situées entre 23 °C et 28 °C.

Ngazidja ou Grande Comore
D'origine volcanique, Ngazidja est l'île la plus jeune et la plus grande de l'archipel. Elle mesure 77 km de long et 27 km de large pour une superficie de 1 146 km². Deux volcans forment la topographie de l'île (au nord avec une altitude de 1 087 m et, au sud avec 2 361 m dont la dernière éruption remonte à 1977). Un plateau, d'une altitude moyenne de 600 à 700 mètres, relient les deux montagnes.
Depuis 1962 et, située sur Ngazidja : Moroni est la capitale des Comores.
Nzwani
Ndzuwani ou Anjouan a une superficie de 424 km², elle est de forme triangulaire, mesurant 40 km du sommet à la base. Trois ensembles montagneux se dégagent du relief. Le Mtingui, à 1 575 m, est le plus haut sommet de l'île. Ndzuwani est plus âgée que Ngazidja, la couverture du sol est plus profonde, cependant la surexploitation a causé une érosion prononcée. Un récif de corail se trouve à proximité de la rive, la capitale de l'île est Mutsamudu.
Mwali
Mwali ou Mohéli a une superficie de 290 km², elle est mesure 30 kilomètres de long et 12 kilomètres de large. Elle est la plus petite des quatre îles et dispose d'une chaîne de montagnes centrale atteignant 860 mètres de haut. La capitale est Fomboni.

Vanille                                                                                                                                                                                              Les Comores sont le deuxième producteur mondial de Vanilla planifolia, connue également sous le nom de Vanilla Fragrans avec l'étiquette bourbon. La production annuelle est consolidée aux environs de 150 tonnes de vanille marchande...


 

Les facilités nautiques à Moroni sont offertes aux touristes leur permettant de profiter de l'eau profonde près des îles, des récifs coralliens, des longues plages de sable... Le bon poisson à pêcher est au large.

GRANDE COMORE, ANJOUAN et MOHÉLI : Sur les marchés des trois îles, vous trouverez des bijoux en argent, des chapeaux en raphia, des articles en vannerie, ainsi que du linge de maison, brodé de motifs colorés d'inspiration malgache. Les épices locales étant extrêmement bon marché, ne vous privez pas de faire provision de noix de muscade, de clous de girofle et de gousses de vanille. Les bois sculptés sont aussi une spécialité de l'archipel. Les boutiques sont généralement ouvertes en semaine...  Mayotte est toujours revendiqué par l'archipel des Comores.

En Grande Comore, ''le Grand Mariage'' est le but de tout homme, un devoir pour les fils aînés. Dans les autres îles, cette situation est plus souple. Aux Comores, on travaille pour subvenir d’abord aux besoins de sa famille : l’argent épargné est affecté en priorité aux besoins familiaux : mariage, pèlerinage à la Mecque, naissances, funérailles… L’île possède aussi de nombreuses plages et  sites touristiques.

Anjouan est la principale zone de production agricole de l’Union. Les principales ressources de devises sont la vanille, l’ylang-ylang et le girofle, ces deux dernières productions étant récoltées principalement dans l’île. La production des fruits et des légumes y est aussi importante et des exportations ont lieu vers Mayotte.

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Mohéli est la plus petite et la plus touristique des trois îles de l’Union des Comores. Sa population est composée de groupes ethniques d’origines bantoues, arabes, malaises, malgaches et européennes. La religion pratiquée par l’ensemble de la population est l’islam et sa capitale est Fomboni.

MUSIQUE COMORIENNE : Twarab
Appelé ''Toirab'' aux Comores et, taarab à Zanzibar, ce terme provient d'une racine arabe ??? qui signifie <<joie par la musique>>. Cependant, il est important de signaler, que  ce style musical (unique dans son genre) est un concours de chant.
_ Pendant que les musiciens jouent des thèmes improvisés sur des airs connus, les chanteurs improvisent des paroles, le plus souvent ironiques et prétextes à diverses moqueries. Ces chansons transmettent des messages codés à ceux et celles qui savent les décoder...
À Zanzibar, les (musiques) taarabs ont conservé le côté traditionnel, tandis qu'aux Comores, les twarabs sont le plus souvent organisés dans les mariages et comportent des paroles écrites pour la circonstance.
Les femmes y sont également admises et peuvent chanter.

 

MUSIQUE DES COMORES : Maalesh

Musicien-auteur-compositeur, Maalesh, originaire de la Grande Comore, est sans nul doute l'un des plus grands artistes de la scène musicale comorienne actuelle. Il est plutôt inspiré par un foisonnement sonore (rythmes d'Afrique et d'Orient, se nourrissant au plus profond de la musique traditionnelle de son pays et s'élargissant au contact de ses nombreux voyages) que par le seul binaire anglo-américain.


Ses albums sont mâtinés de musiques arabes, de pop, de variété française, de rap, de zouk, avec un côté ludique et sensuel. Non seulement c'est un musicien de renom, mais il est aussi un homme heureux, proche de la nature comme le témoignent ses albums "Wassi Wassi", "Nawambe" et "Yelela". Maalesh dit, au sujet des ses disques, qu'il faut "continuer à créer de tels événements pour ouvrir le monde, remplacer la haine par la musique et chanter la beauté de la nature, avec les oiseaux". Maalesh nous accueille au sud de Moroni dans le quartier de Djomani. On est à la nuit tombante au milieu des petites boutiques, des ruelles, du marché de la Grande Comore. Derrière son sourire et l'image médiatique, il y a cet artiste enthousiaste et engagé sur le front des droits civiques, de la reconstruction de son pays et du mélange des genres musicaux. Avant même de saisir le moindre fragment mélodique chez Maalesh, il se présente comme "ambassadeur" de la paix, d'où son surnom qui signifie en arabe "ce n'est pas grave". De mère ougandaise et de père comorien, il né et a grandi aux Comores. "C'est mon pays, bien que quelque part je me sente ougandais… je me sens venant de partout…", dit-il. Avant d'ajouter qu'il est issu d'une culture comorienne qui est beaucoup plus musulmane. Il a cherché ses rythmes du côté des musiques arabes (Arabie saoudite où il a vécu). A l'époque où l'on captait la radio mozambicaine ou tanzanienne, Maalesh a été au contact de musiques traditionnelles du Kenya. Il y a eu ensuite le reggae, le zouk… "Je fais résonner mon feeling... C'est ce qui représente ma musique aujourd'hui…"

Quand il chante et joue de la guitare, on entend cet obsédant mouvement rythmique et on finit par céder au charme et retenir la mélodie qui accompagne le chanteur. Car c'est de ça qu'il s'agit : Un étonnant dialogue entre des poèmes dits et sa guitare ou autres instruments traditionnels. Une lecture de son univers musical permet de comprendre des compositions subtiles, le sens de la métaphore et une dimension narrative renforcée par sa diction. "Ntsobwe", son 4ème album est le fruit d'un long cheminement et réunit à la fois des chansons très anciennes (Aadji) d'autres plus récentes (Danse Capote, Salam, Toi Moi). Les Comoriens chantent dans leur langue et en français : "Nous sommes francophones, on peut aussi chanter en swahili… ici, nous avons beaucoup de rythmes traditionnels venus de chaque île, ça c'est une richesse… on peut, à travers la chanson, se sentir unis en tant que peuple… ", déclare Maalesh. Il parle cinq langues et, à travers ses chansons, dénonce avec force l'injustice, la corruption, l'hypocrisie. Mais il défend aussi les valeurs d'amour et de paix, indifféremment, au gré de son inspiration en comorien, swahili, arabe ou plus récemment en anglais ou français. Un rythme régulier, un phrasé qui privilégie l'expressivité, les divers strates de sens : le style de Maalesh, acoustique à la fois classique et moderne, universel, mêle les musiques de son pays et les mélodies arabes. C'est un jeu constant entre le sentiment et la réflexion. On se promène de port en port, de paysage en paysage. Paysage des musiques traditionnelles et expérimentales. "De port en port je tends le lien/ laisse-toi bercer par un ngoma (tambour) de Tchatchaman/ et le vent qui gonfle ma voile/ fredonnera des histoires d'antan/Voyage au rythme du chigoma (danse traditionnelle)." La culture comorienne témoigne encore aujourd'hui des échanges d'idées entre les hommes, reliant l'Archipel des Comores à l'Indianocéanie. Aux musiciens mauriciens qui le connaissent : bons baisers de Maalesh !

Catalyseur d'émotions
Il a reçu de nombreux prix : MASA, RFI, Château Morange, Visa Francophone et dernièrement PMOI. Il a enregistré quatre albums à ce jour.?En 2007, Maalesh est lauréat du 1er "Prix Musiques de l'Océan Indien" lui offrant ainsi, tout au long de l'année 2008, des scènes et festivals prestigieux : Angoulême, La Rochelle, Marseille, Troyes, Agadir, Arles, La Réunion, Zanzibar.?Dès l'âge de douze ans, il bascule corps et âme dans la musique en tant que choriste et percussionniste, puis guitariste.?Après de longs séjours à l'étranger (Kenya, Arabie Saoudite), il rentre définitivement aux Comores en 1989 et se consacre entièrement à la musique.

SOUKOUS EFFICACE _ Rémy Sahlomon (Sah'lomon) N°1 du SoukousÀ suivre reportage... Bientôt

 

Date de dernière mise à jour : 2023-07-01

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