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Littérature Guinéenne

Lire le discours de SÉKOU TOURÉ à la 3eme page

IL Y A DES AFRICAINS POUR DEFENDRE L'AFRIQUE... A chacun sa civilisation...

Nicolas Sarkozy a rencontré le président guinéen Alpha Condé à Conakry, le 21 février. Au cœur de leurs échanges... Nous préférons ne pas en parler... C'est une honte à l'Afrique !

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Selon lui, il est également temps de tenir compte de l'importance démographique, politique et économique du continent africain, afin de "reconsidérer le rôle qu'il peut et doit jouer sur la scène internationale".

Il a pour cela souligné la nécessité d'aborder la question de la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU, afin de remédier à l'"injustice dont est victime le continent africain". Cette réforme, dit-il, devra permettre, entre autres, d'accorder au "minimum deux sièges de membres permanents à l'Afrique au sein du Conseil de sécurité".

Le président en exercice de l'UA a rappelé que cette année la Journée de l'UA est célébrée dans un "contexte difficile où une partie du continent est affectée par une grave sécheresse, qui a fait des milliers de victimes avec de graves effets collatéraux".

M. Condé a ajouté que l'Afrique reste le continent le plus vulnérable face au changement climatique, alors qu'elle est le continent le moins pollueur au monde. Ainsi, l'Afrique doit faire face aux multiples conséquences environnementales dues au changement climatique, telles que l'assèchement des fleuves, des lacs, des cours d'eau, qui provoquent des catastrophes naturelles aux graves conséquences sur les populations et l'agriculture, a indiqué le chef de l'Etat guinéen.

Le président Condé a exprimé son attachement à l'intégration africaine, affirmant que la mise en place de la zone de libre-échange continentale est une nécessité. "Ensemble, nous devons participer à la réalisation d'une Afrique unie, prospère, intégrée, tant économiquement que politiquement, dans un contexte de paix, de sécurité et guidée par les nobles idéaux du panafricanisme", a-t-il déclaré, avant de préciser que "l'Union africaine, depuis Kigali, a pris ses responsabilités".

Ces responsabilités sont relatives à l'autonomisation financière de l'institution panafricaine, avec l'adoption récente de 0,2% du financement des activités de l'UA. "Quand l'Afrique parle d'une seule voix, elle est écoutée", a insisté M. Condé.

Evoquant les progrès réalisés par l'Afrique, il a affirmé que l'UA a fait de grands progrès dans le cadre de la mise en place d'un environnement susceptible de garantir un meilleur avenir pour l'Afrique. C'est pourquoi, a-t-il précisé, "la prévention des conflits et le règlement pacifique des différends à travers le dialogue et la médiation revêtent une importance cruciale pour la réalisation de l'objectif visant à faire taire les armes en Afrique à l'horizon 2020".

Par ailleurs, sur le plan économique, le président Condé a rappelé l'adoption de l'Agenda 2063, qui est "à la fois une vision et un plan d'action, pour tous les segments de la société africaine à travailler ensemble pour construire une Afrique prospère et unie, fondée sur des valeurs communes et un destin commun".

Compte tenu de leur poids démographique et de leur importance dans les activités économiques du continent, le président en exercice de l'UA n'a pas manqué d'insister sur le rôle et la place des jeunes et des femmes dans le développement de l'Afrique.

"L'Afrique est la région la plus jeune du monde et deux Africains sur trois sont âgés de moins de 25 ans", a rappelé le président Condé. Le président a affirmé qu'il est "désormais impératif d'instaurer un climat à la fois stable et dynamique, fondé sur la bonne gouvernance et l'Etat de droit, favorable à l'investissement".

En ce qui concerne les nombreux défis auxquels fait face l'UA, M. Condé a indiqué l'importance d'une réforme de l'institution, pour lui permettre de centrer son action sur les domaines prioritaires ayant une portée continentale.

"Notre institution panafricaine, pour être crédible, ne peut plus se reposer sur l'assistance financière des partenaires", a-t-il affirmé avant de souligner qu'il est "temps, grand temps, de prendre nous-mêmes en charge le financement de nos propres ambitions et de nos propres rêves".

SÉKOU TOURÉ : Ce qu'il fut, ce qu'il a fait, ce qu'il faut défaire

Une société ne peut progresser en complexité que si elle progresse en solidarité _ Sékou Touré

 

MAMA AÏSSATA DIALLO MISS GUINÉE 2015

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Plusieurs fois reportée à cause de l'épidémie d'Ebola, la phase finale a enfin réuni 12 ambassadrices de la beauté...

_ L'événement s'est déroulé en présence de plusieurs personnalités. Des artistes ont d'abord presenté avant le défilé des candidates, notamment Bademba, Sekouba Kandia Kouyaté, l'humoriste Mamadou Thug et un défilé de mode du styliste Alpha O Bah, alis Alpha O'Fashion. Exceptionnellement, l'organisation de cette année a connu un vote par SMS élevé. Les candidates ont ensuite défilé tour à tour en tenues de vérité et de soirée avant de répondre à des questions liées à l'épidémie Ebola et aux ouvrages parus à la Maison d'éditions Harmattan Guinée.
_ Elles ont ensuite développé chacune le thème : ''Miss Guinée au service du tourisme, de l'hôtellerie et de l'artisanat'' avant le verdict du jury présidé par le _ journaliste Alfred Houlemou.

Miss Afrique Montréal 2014 : La guinéenne Ary Sidibé remporte la couronne

Re my sahlomon roi du soukous

 La miss Guinée 2009, Ary Sidibé

vient d’être couronnée Miss Afrique Montréal  2014.?Dans sa 4ème édition, ce concours de beauté qui réunie chaque année la diaspora africaine de Montréal s’est déroulé ce samedi 22 Février à la Tohu.??La guinéenne  Ary  Sidibé a surclassé ses 12 adversaires et devient désormais la 4ème plus belle africaine de la ville Montréal. Ses deux dauphines se nomment Mariana Baldé de la Guinée équatoriale  qui est également originaire de la Guinée Conakry  et Jessica  Angui de la côte d’Ivoire.

dauphines

Dauphines Jessica Angui et Mariana Baldé
Depuis l’avènement de ce concours de beauté physique et intellectuelle, il faut noter que la Guinée a toujours fait bonne figure à l’image de Salématou Sakho sacrée Miss en 2012 et de Aïssatou Barry 1èredauphine en 2013. Ary Sidibé succède ainsi à la sierra léonaise Aminata Wurie et mettra sa couronne au service de la femme africaine au cours de son mandat. Coté show, le chanteur Singuila qui était l’invité de cette année a effectué une visite surprise à l’occasion de l’anniversaire de l’une des candidates avant de tenir  le public en haleine au cours de cette soirée selecte dédiée à la femme africaine.

Diallo Mouctar Telly
Visionjeunes.com

L'Afrique a connu la traite des noirs, la colonisation, les indépendances, la mondialisation. Aujourd'hui les représentations des peuples africains ont considérablement évolué. En prenant en compte toutes les vicissitudes historiques qui ont marqué le continent, on peut se demander comment une identité si gravement menacée ou déformée se manifeste dans le discours africain postérieur à la décolonisation. En déplaçant la problématique de l'identité telle qu'elle est posée en sciences humaines et sociales d'une part et dans les études littéraires d'autre part, et en articulant systématiquement cette problématique à celles du discours, les contributions ici rassemblées ont abordé la question des identités africaines sous l'angle de formes rhétoriques propres repérables dans le discours (politique, médiatique ou quotidien) ainsi que sous l'angle d'une revendication identitaire d'ordre ethnique, politique ou corporatif qui prend la forme écrite ou orale sur différentes scènes. Les réflexions sur la problématique d'une identité africaine fragmentée et mouvante contenues dans cet ouvrage sont nourries par les contributions de spécialistes de plusieurs domaines étudiés dans le cadre interdisciplinaire de la première manifestation scientifique internationale organisée par le Réseau de recherche Discours d'Afrique.

 

Zoom sur... Camara Laye
Il est le descendant d'une famille très attachée aux traditions. A la fin du lycée, il a quitté la Guinée pour suivre en France des études de mécanique qui lui valurent un diplôme d'ingénieur. C'est dans ce pays qu'il écrivit en 1953 son premier roman, l'Enfant noir (1953), très autobiographique et dans lequel il évoque son enfance guinéenne...

Ce roman, très apprécié en Europe et particulièrement en France, ne fut pas aussi vigoureusement acclamé en Afrique. Certaines critiques furent même franchement hostiles. On lui reprocha par exemple d'avoir donné une image stéréotypée et idyllique de l'Afrique coloniale, ceci en pleine période de combat pour la décolonisation.
L'année suivante, Laye publia un deuxième roman, le Regard du roi (1954), récit allégorique et initiatique dont le héros, un Blanc qui s'est fait rejeter par ses compatriotes, tente d'accéder à la sagesse profonde de l'Afrique avec l'aide de maîtres spirituels noirs.
En 1956, Laye décida de rentrer en Guinée où il exerça des fonctions importantes au ministère de l'Information. Mais quelques années plus tard, il prit ses distances avec le pouvoir dictatorial et s'exila définitivement à Dakar, où il travailla comme chercheur à l'IFAN. C'est au cours de cette période qu'il rédigea Dramouss (1966), la suite de l'Enfant noir, qui raconte la déception du héros lors de son retour au pays natal. Ce roman, qui tient de l'allégorie et du pamphlet, est en réalité une violente critique contre le régime de Sékou Touré. Publié au Sénégal où il s'était exilé, son dernier livre, le Maître de la parole (1978), est la transcription d'une épopée orale consacrée à Soundiata, empereur mandingue mort en 1255. Fruit d'une enquête de vingt ans menée auprès des griots malinkés, cet ouvrage précieux nous donne accès à l'une des plus grandes chansons de geste de la tradition négro-africaine.

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Camara Laye est né en 1928 en Guinée et il est décédé en 1980 au Sénégal.

Cama Laye

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Description de l'ouvrage
" Je ne pensais qu'à moi-même et puis, à mesure que j'écrivais, je me suis aperçu que je traçais un portrait de ma Haute-Guinée natale. " Au-delà du récit autobiographique d'un jeune écrivain de vingt-cinq ans, L'enfant noir nous restitue, dans toute sa vérité, la vie quotidienne, les traditions et les coutumes de tout un peuple. Un livre intemporel plein de finesse et de talent qui s'est imposé comme l'un des classiques de notre temps.

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LE NON DE SÉKOU TOURÉ

SÉKOU TOURÉ

Le 28 septembre 1958, la Guinée vote «Non» à l’occasion du référendum sur le projet de Constitution proposé par le général Charles de Gaulle, pour l’établissement d’une Communauté franco-africaine. Elle est ainsi le seul territoire, parmi les colonies françaises d’Afrique, à prendre le chemin de l’Indépendance. Celle-ci sera prononcée le 2 octobre 1958. Cet acte de souveraineté internationale dont on fête le 50e anniversaire, avait été d’abord posé le 25 août 1958, dans un discours prononcé par Ahmed Sékou Touré, futur président de la Guinée indépendante. Une phrase restée dans la postérité en résume l’esprit : «Il n’y a pas de dignité sans liberté : nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclavage». A quoi de Gaulle avait répondu : «L’indépendance est à la disposition de la Guinée [mais] la France en tirera les conséquences’’.

Sékou Touré était alors président du Conseil du gouvernement et député-maire de Conakry. Il recevait le chef de l’Etat français dans le cadre d’une tournée dans les Territoires d’Outre-Mer pour faire la promotion de son projet de Constitution visant la création d’une Communauté franco-africaine. Le «Non» de la Guinée à cette union se traduira de manière écrasante lors du référendum du 28 septembre, avec 1 million 136 324 voix contre 56 981, sur un total de 1 millions 203 875 votants pour 1 million 408 500 inscrits.

La Guinée proclame ainsi son indépendance le 2 octobre 1958. Un an après le Ghana de Kwame Nkrumah, cet acte de rupture exalte les progressistes sur le continent africain et au sein de la diaspora. Ils sont nombreux à affluer en Guinée pour aider le jeune État sur la voie de la construction de son développement et l’affirmation de sa dignité.

Comme un symbole, le «Non» de la Guinée avait été prononcé 60 ans jour pour jour après l’arrestation, par les Français, de l’Almamy Samory Touré (1830-1900), un des plus grands résistants africains à la pénétration coloniale et dont Sékou Touré se présentait comme un descendant.

Devant une France devenue hostile alors qu’elle lui tendait la main dans l’indépendance et l’égalité, Sékou Touré assume le nouveau destin de son pays. Le 4 novembre 1958, un mois après la souveraineté internationale acquise, il déclare : «Le paysan noir n’avait rien à perdre sinon une partie de la misère et de soin humiliation en accédant à l’indépendance (…) Le choix de la Guinée est donc un choix africain et il a traduit les aspirations profondes de nos populations. L’Afrique a vécu sur l’apport de la France. Elle demande à vivre avec l’apport de la France, mais si cet apport lui est refusé, elle saura vivre sans cet apport dans la dignité».

Le premier président de la Guinée est mort le 26 mars 1984, alors qu’il était au pouvoir. Ayant dirigé son pays d’une main de fer, il n’a pas su faire de ce qu’il appelait un «scandale géologique», du fait de son extraordinaire richesse minière et naturelle, un «miracle du développement». Pas plus que ses héritiers au pouvoir. La Guinée est encore aujourd’hui un des pays les plus en retard dans l’Indice de développement du PNUD.

Mais cinquante ans plus tard, le discours du 25 août de Sékou Touré ne brille pas seulement pour son symbole. Il continue d’interpeller un continent sur la voie de la dignité et de la liberté. Pambazuka News vous le 

Tidiane Kassé (rédacteur en chef de l’édition française de Pambauka News).

CONAKRY - Le Président Alpha Condé a t-il poussé Mamady Youla et son équipe vers la sortie ? La démission ce jour jeudi 17 mai 2018 du Gouvernement guinéen serait une demande expresse du Chef de l’Eta

 

Date de dernière mise à jour : 2019-04-25

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