Le Cameroun en Musique

Cameroun : deuil national en mémoire des 43 victimes de l'éboulement _ Lire à la page 4

Maître, un individu dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux appelle à un génocide de l’une des ethnies du Cameroun. Qu’est-ce que cela vous suggère?
Premièrement, vous me permettrez de ne pas citer le nom de cette personne, pour ne pas lui faire de la publicité dans votre journal qui est une publication sérieuse. J’ai regardé cette vidéo du début jusqu’à la fin. Le premier sentiment qui m’a animé est celui de la honte, parce que je me dis, voilà un soi-disant intellectuel qui prend la peine de dire tout haut ce qui est interdit partout dans le monde, c’est-à-dire l’appel au génocide qui n’est rien d’autre qu’un crime contre l’humanité. Si un tel pseudo intellectuel tient ce type de propos, c’est une honte pour la science. Quand on pense qu’il se dit professeur, je me demande ce qu’il enseigne aux étudiants. Le second sentiment est celui de la condamnation. Je condamne cette façon de faire de la politique parce que ça nous réduit à de la sauvagerie. On ne peut pas imaginer dans le contexte actuel du monde, qu’un politicien se lève pour appeler au génocide. Dans ces conditions-là, mon sentiment est qu’il faut agir. On ne doit pas laisser cette affaire tomber dans le silence... _ Justement, qu’est-ce que le Cameroun qui est visé par cet appel peut faire ?
Nous avons deux niveaux dans lesquels nous pouvons agir. Le premier, c’est la justice camerounaise. Nous sommes un Etat organisé avec une justice. Il faut que le Ministère public porte plainte contre cet individu. Où qu’il se trouve, il sera jugé par la justice camerounaise.

 

Et il encourt une condamnation par coutumace. Ce qui fait que, si par extraordinaire il remettait ses pieds dans ce pays, il se trouvera en face de sa condamnation. Le deuxième niveau c’est à l’international. Vous savez, la plupart de nos compatriotes qui vivent à l’étranger s’imaginent qu’ils peuvent poser des actes contre les intérêts du Cameroun sans conséquences juridiques pour eux. Il faut aujourd’hui démentir cette façon de penser.Il y a des Etats avec lesquels nous avons des accords juridiques. C’est le cas de la France et de beaucoup d’autres. Ça veut dire qu’un Camerounais qui pose un acte contre l’Etat du Cameroun dans l’un de ces pays peut être poursuivi. Mais ensuite, il y a la réglementation internationale. Le génocide est classé comme crime contre l’humanité.
_ Selon nos informations, il serait Américain… 
S’il est Américain, tant mieux. Parce que la législation américaine là-dessus est encore plus sévère. Il faut que dans ce pays, on comprenne que le Cameroun doit défendre ses intérêts où que l’on se trouve. Aux Etats-Unis, il faut que le gouvernement porte plainte contre cet individu. La preuve est là : nous avons un support audio-visuel. Celui-ci doit être apporté à la justice américaine pour poursuivre cet individu pour appel au génocide.
_ On sait qu’il y a 25 ans, de tels appels avaient causé environ un million de morts à un pays, le Rwanda en quelques mois seulement. Comment jugez-vous l’attitude de la communauté internationale qui est sans réaction face à de tels propos? 
C’est au gouvernement camerounais de réagir à ces attaques. Il est clair aujourd’hui que les autres pays attendent de voir la réaction du Cameroun. Si le gouvernement décide de poursuivre cet individu au niveau des Etats-Unis d’Amérique, vous allez voir la réaction de la justice américaine. Elle sera à la mesure du crime qu’il a commis. Les déclarations seules ne vont pas suffire. Nous avons une corporation d’avocats au Cameroun qui est bien connue et compétente. Rien n’empêche le gouvernement de constituer des avocats et de les envoyer attaquer ces gens-là où ils sont. Il faut réagir aujourd’hui avec la manière forte. L’Etat doit marquer sa présence partout où notre pays est attaqué. C’est d’autant plus facile que le Cameroun n’est pas attaqué par des étrangers. Mais il l’est par ses propres fils où des binationaux. Nous les connaissons. Il est facile aujourd’hui de commettre des avocats pour suivre des procédures là où se trouvent ces individus. Ils sauront qu’ils ne sont pas en sécurité et qu’ils peuvent être poursuivis partout .

Pendant ce temps...

Andre blaise essama 1

Innocents, ces afro-américains sont condamnés à plus de 30 ans de prison

DROITS DE L'HOMMEURGENCES

Par l'équipe Oneheart, le 21 août 2018
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    C’EST DÉJÀ AGIR

  
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  • Le problème du racisme n’est guère est un sujet nouveau aux Etats-Unis. Les discriminations ont débuté dès l’époque coloniale avec l’esclavagisme. Au XXIème siècle, le problème du racisme est loin d’être résolu et celui-ci s'exprime de diverses façons. Selon un décompte de Washington Post, sur 987 personnes tuées par la police en 2017, 23% étaient des hommes noirs.

  • L’injustice au coeur de la justice

    Comme souligné précédemment, le phénomène de discrimination n’est pas récent. Il n’est donc pas étonnant de voir des erreurs judiciaires dans les affaires de la communauté afro-américaine. Ainsi, cette communauté est toujours désavantagée face aux blancs et les victimes doivent attendre plusieurs années derrière les barreaux avant d’obtenir justice.

    Cette discrimination se reflète également dans les condamnations. Par exemple à l’échelle d’une ville telle que Dearborn, une ville de 100 000 habitants dans l’Etat de Michigan, la moitié des incarcérés fait partie de la communauté afro-américaine alors qu’elle ne constitue seulement que 4% de la population locale. À cet effet, et dans tous les États américains, des milliers d’afro-américains manifestent très souvent pour faire bouger les lignes. Mais la réalité est loin d’évoluer.

    Les afro-américains victimes de l’injustice américaine

    De glaçants témoignages sur la justice américaine font souvent les gros titres des journaux. Ainsi, les cas de Ricky Jackson, de Troshawn McCoy, d’Ulysses Charles et de Lawrence McKinney sont connus de tous et ne sont pas des cas isolés.

    Ricky Jackson, emprisonné à tort durant 39 ans

    En mai 1975, Ricky Jackson écopait de la peine capitale puisque lui et deux complices, ont été reconnus coupable d'avoir frappé, jeté de l'acide et tiré deux coups de feu sur un homme. Trois ans plus tard, sa peine capitale avait été révoquée en raison d’une erreur de procédure. Cependant, le témoin qui avait affirmé aux policiers que Ricky Jackson était bien le tueur, s’est finalement rétracté en avouant qu’il avait menti afin d’aider la police à résoudre rapidement l’affaire. Après près de 15 000 nuits en prison, il a été innocenté.

    Lawrence McKinney reçoit 75 dollars en compensation d’un injuste emprisonnement

    Pour un crime qu’il n’avait pas commis, Lawrence McKinney a passé 31 ans et 9 mois derrière les barreaux. En 1978, celui-ci a été condamné à une peine de 115 ans d’emprisonnement pour viol en réunion et cambriolage. Cependant, d’après les dernières analyses d’ADN effectuées en 2009, il n’aurait jamais commis ce crime et il se voit libéré à 53 ans. Pour compenser ses années volées par cette erreur judiciaire, Lawrence McKinney demande une compensation financière et reçoit.  Pour plus de 30 ans d’emprisonnement injustifié, il reçoit un chèque de 75 dollars.

    Malgré de nombreuses réhabilitations, la justice américaine reste fortement marquée par les préjugés et le racisme...

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POLICE AMÉRICAINE ANTI- NOIRS...

La Musique Camerounaise est à l’image du Cameroon

La Musique Camerounaise est à l’image du Cameroun, tout un continent dans une même nation (avec toutes les couleurs aux mélanges africains). 250 ethnies venues de toute l’Afrique peuplent le Cameroun, chacune avec plus ou moins sa propre musique.  Comme langues, on trouve le Douala, l'Ewodi, le yabassi, le Tikar, le Ngoumba, l'Abo, le Bamoun, l'Ewondo, le Bassa, le Bakweri, le Boulu, le Peul, le Haoussa, le Pygmée, le Bamiléké et bien d'autres, composées de plusieurs sous ensemble ... Voilà la musique camerounaise, celle qui part du folklore traditionnel au Bikutsi, Makossa, benskin ... Ci-contre : Mama Anne Marie Nzié et Annie Anzouer

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la Voix d'Or du Cameroun, est toujours au sommet des voix camerounaises. Elle demeure une légende vivante de la musique africaine. Après plus d'un demi-siècle de carrière, elle n'a perdu aucun grain de sa voix et de sa superbe énergie...

Manu Dibango

K tino

K-Tino est une chanteuse de Bikutsi. Très populaire surnommée "la femme du peuple" chante en ewondo et en français.

Zanzibar Epémé, guitariste du groupe "Les têtes brûlées" sera son mentor spirituel à ses débuts. À la fin des années 1980, elle prend le micro au cabaret "Escalier bar" du quartier Nlongkak de Yaoundé. Elle chantera pendant quelques mois avec "Les zombis de la capitale" jusqu'en 1991. Connue au début en tant que Catino, elle prendra ensuite le nom de K-Tino et sortira son premier album Ascenseur.

Albums

  • Ascenseur (1991, Chalet Productions Vol.1)
  • Thermomètre (1993)
  • Casse Bambou (1995)
  • La Petite Adada (1998)
  • Viagra - Baisse-toi (2000, JPN Paris)
  • Ekobo (2000)
  • Egalité Oblige (2000)
  • Action 69 (2001, Nkulnnam NKL18)

Né à Douala (Cameroun) dans un milieu protestant, il débarque à Saint-Calais (Sarthe) pour poursuivre ses études avec seulement 3 kilos de café pour les payer. Ensuite étudiant à Chartres, puis à Château-Thierry au début des années 1950, il y découvre le jazz et y apprend le piano ; mais c'est à Reims où il prépare le baccalauréat qu'il s'initie au saxophone et commence à se produire dans les boîtes au grand dam de son père qui lui coupe les vivres en 1956.
Différents contrats le mènent à Bruxelles où il rencontre Coco, sa femme et mère de sa fille Georgia, Anvers et Charleroi où son jazz s'africanise au contact du milieu congolais dans l'ambiance de l'accession du Congo belge à l'indépendance en 1960. Grand Kalle l'engage dans son orchestre et ils enregistrent plusieurs disques qui remportent le succès en Afrique et les amènent à Léopoldville où Manu lance le twist en 1962. En revanche, le retour au Cameroun en 1963 est difficile et il regagne la France.

En 1967, Manu Dibango trône à la tête de son premier Big Band. Il crée et développe son style musical novateur et urbain pour une série d’émissions télévisées, "Pulsations" à la demande de Gésip Légitimus, producteur TV. Ainsi, il fut mis en relation avec Dick Rivers et nino ferrer, vedettes de l'époque ayant aussi participé aux émissions de Gésip Légitimus, qui l'engagent successivement.
En 1969, il enregistre des compositions personnelles qui lui font renouer avec le succès africain. En 1972, la face B d'un 45 tours, Soul Makossa (notamment samplé sur Wanna Be Starting Something de Michael Jackson et Please don't stop the music de Rihanna...
Dans les années 1980, il accompagne notamment Serge Gainsbourg...
    

 

1971 : Manu Dibango
1972 : O Boso
1972 : Soul Makossa
1973 : Makossa Man
1973 : Africadelic (AMI Records)
1974 : Super Kumba
1976 : Manu 76
1977 : L'Herbe Sauvage
1977 : Ceddo
1977 : Le prix de la liberté
1978 : Afrovision
1979 : Gone Clear
1981 : Ambassador
1982 : Waka Juju
1983 : Soft & Sweet
1984 : Surtension
1985 : Tam Tam pour l'Éthiopie
1985 : Electric Africa
1986 : Afrijazzy
1987 : A la Jamaïque
1987 : Seventie's
1988 : La fête à Manu
1989 : Négropolitaines vol. 1
1990 : Polysonic
1991 : Makossa Man
1991 : Live 91
1992 : Négropolitaines vol. 2
1992 : Autoportrait
1994 : Wakafrika
1994 : Lamastabastani
1996 : Live 96, Papa Groove
1996 : Sax & Spirituals / Lamastabastani
1997 : African Soul - The Very Best Of
1998 : CubAfrica (avec Cuarteto Patria)
1998 : Manu safari
2000 : Mboa' Su / Kamer feeling
2001 : Kamer feeling
2002 : B Sides
2003 : Africadelic
2004 : Voyage anthologique
2005 : Kirikou et les bêtes sauvages
2007 : Manu Dibango joue Sidney Bechet
2011 : Ballad Emotion
2011 : Past Present Future

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

NKODO SITONY

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Le Bikutsi (parfois appelé Tipi) est à la fois une musique et une danse semi-traditionnelle du Cameroun, qui tire ses origines dans les provinces du Centre et du Sud. Le bikutsi est un rythme à 6/8 pratiqué traditionnellement au Cameroun et dans plusieurs pays d’Afrique Centrale. Ce rythme a plusieurs variétés que l’on retrouve aux Comores, Madagascar, Ile de la Réunion... Sous  diverses appellations. À l’origine, cette musique était destinée à guérir les maux, calmer la douleur de la perte d’un être cher et / ou soulager la souffrance. Aujourd’hui encore, ce rituel est exécuté par les femmes (assises sur de minuscules tabourets chantant et frappant de petits hochets ou des bambous coupés en deux dans le sens de la longueur) ... Mais, les temps changent et les hommes se sont réveillés... Ici, nous vous proposons l’un des rois du Bikutsi _ NKODO SITONY

 

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LETTER FROM PRESIDENT KAGAME TO THE CONGOLESE: LARIS, KONGOS, MBOCHIS AND BEMBÉS...

Conseil africain de me dia 1

"Everyone must read this text and meditate it".

* The business of hate *

I have always wondered, reading community war reports in other places, how people who lived in good spirits, had come to slaughter themselves like animals. How the Bété and the Dioula in Ivory Coast or the Tutsi and Hutu at home in Rwanda had gone so far. How did people come to kill following a slogan of people they had never seen, with whom they had no relationship, and whose only thing they had in common was the tribe ...

Looking at the Congolese scene, I think I am beginning to understand before it takes the path taken yesterday by my people. So I'm writing to you today, young Congolese, to tell you what you may already know.

Hate is a business, and also a great lift for professional politicians to access the privileges they covet. This business is based on a simple premise: "You are not what you should be or where you should be because someone else is between you and your destiny, so you have to eliminate him." This is how hate entrepreneurs manage to get people into their business.

So you who read me this morning, and have already filed down your machete, ready to fight, you who are waiting impatiently for D-Day to finish with those who are responsible for your situation, and who are all on the other ethnicity, I'll tell you right now what's waiting for you at the door:

You will meet on the other side, other young people, brave like you and even more vicious, they also fed the breast of hatred like you and not shrinking from nothing. You will kill many, but you will also lose a lot of brothers, sisters, relatives, friends, acquaintances, relationships ... Your future waits quietly on the corner of a dirt street, in a tomb or in the bush, when you fall in an ambush, or, if you are lucky, in a makeshift hospital, where you will be supported by a doctor of the red cross. You will have your face disfigured, the marks of war clearly visible on your shredded body.

Every day the Western media will take care of counting the dead, until it reaches the threshold that will trigger the indignation of the "international community". Some bad tongues say it starts with 3000 dead.

One morning, from the bottom of your bed of misfortune, you will hear it in the official journal: Creation of the commission of reconciliation. And who will be appointed at the head of this commission? The same guy who told you that it's the other guy who's responsible for your misfortune. You'll see it, all smiles, promise at 8 pm, work for reconciliation and call you to forgive. The commission will be created with a budget of 25 billion that will be distributed among them through scams called consultations. You will be there, in the depths of your makeshift bed, your black eyes, your amputated leg, lost in your thoughts, with a long list of accounts to settle. But out there the deal has changed. You can not massacre with impunity anymore. And even if you still wanted it, you do not have the means or the strength anymore.

This is where you will remember that, as if by magic, none of those who have led you where you are have been killed, neither they nor their families. Perhaps, to galvanize you, they had to sacrifice a great-grandson of the cousin of the aunt of the sister of the grandmother of the President of the Republic ...

My brother, know that in this business, you will be a pawn. Ask the Dioula and the Ivory Side, Hutu and Tutsi from my home who are forced today to tolerate themselves, to live together by the same people who told them that it was no longer possible. Think of those people who are forced to live today with the after effects of a war that should never have lived, and who are forced to keep their frustration muted, resentment heart, and the future dotted ...

Is that what you want for you and your country? This is the kind of future you want for yourself and your children? Know then that in a civil war, there are only losers. And whatever the strength of your clan, in the end, you will be imposed # reconciliation.

Well, you will not say I did not warn you. Filing your machete this morning, read my words, they are those of a guy who saw what happened in his country.

 

 

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Chantal ayissi r sahlomon 2

Successivement danseuse, mannequin, puis chanteuse, la Camerounaise Chantal Ayissi n'a jamais quitté le milieu artistique. Toute sa famille vit dans cet univers. Son père, sa mère, son frère Iman Ayissi, lui aussi mannequin et styliste. La musique rythme sa vie. Après une période de maternité, elle renaît par un nouvel album, rythmé et plein de vitalité. La chanteuse explore les rythmes de son pays : makossa, bikutsi, assiko, mangabeu. Elle s'emploie à démontrer que la musique camerounaise est plurielle.
Aux Etats-Unis, au Canada, en Guadeloupe et en Martinique, en Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Suisse, en Irlande, aux Pays-Bas, en Grande Bretagne, mais aussi au Bénin, au Cameroun… partout où elle s’est produite en spectacle ces trente derniers mois, la grande communauté mondiale des fans de Chantal est unanime à affirmer qu’au-delà de la maturité artistique, il y a ce brin de folie qui fait la marque de fabrique des grandes stars.

Tala André Marie

Um nyobe

Violence policière aux USA | PAS DE TIR À BLANC POUR LES NOIRS

Droits de l homme

Andre blaise essama 3

Cameroun : deuil national en mémoire des 43 victimes de l'éboulement...

YAOUNDE, 8 novembre (Xinhua) -- Le président camerounais Paul Biya a décrété vendredi un deuil national qui aura lieu samedi en mémoire des 43 personnes décédées il y a une semaine dans un glissement de terrain à Bafoussam, chef-lieu de la région de l'Ouest.

Au cours de la journée, les drapeaux seront en berne sur toute l'étendue du territoire et dans les représentations diplomatiques du pays.

Le Premier ministre Joseph Dion Ngute va présider en sa qualité de représentant du président Biya une cérémonie d'hommage aux victimes sur le lieu du drame dans la ville de Bafoussam.

Dans la nuit du 28 au 29 octobre, suite à de fortes précipitations, un éboulement de terrain a englouti plusieurs maisons à Bafoussam, causant la mort d'au moins 43 habitants.

Selon le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, une centaine de familles ont été relogées dans des centres d'hébergement temporaire, en attendant la fin des travaux sur le nouveau site de recasement.

Le rapec jmca
 

Date de dernière mise à jour : 2019-12-22

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