Éthiopia

SEUL ÉTAT AFRICAIN, JAMAIS COLONISÉ !... Éthiopie Seul État d'Afrique à n'avoir jamais connu la colonisation

Quand il a décrit son pays à Barack Obama, le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn n’a pas tari d’éloges : << L’Ethiopie est le berceau de l’humanité, un modèle d’indépendance africaine, une source d’inspiration pour toutes les luttes des hommes noirs, la capitale politique du continent et… le berceau du café

BEAUTÉ ÉTHIOPIENNE

Miss ethiopie miss monde 2014

Il n'existe nulle part au monde un lieu comparable à l'Éthiopie, sur le plan spirituel et naturel. La liberté, la paix, la force d'une spiritualité cultuelle et culturelle sont la quintessence même de l'Âme Éthiopienne. Toute une Afrique dans une seule nation est le constat, que l'on puisse lui faire... On comprend pourquoi sans un seul puits de pétrole, sans mines d'or, ni de diamant, l'Éthiopie avance comme un lion de géant, avec la fierté de n'avoir jamais connu la colonisation.
Bien que les clichés nous présentent souvent les pays africains, comme étant invivables, l'Éthiopie est un pays où il faut parfois s'efforcer de retenir ses larmes.... On apprend en Afrique que la pauvreté ne tue pas la capacité à s'émerveiller et à se réjouir... On vit !

ETHIOPIA : all Africa in one nation, this  is the conclusion that we can make about it ... We understand why no one oil well, without gold mines or diamond, Ethiopia advance as a giant lion with the pride of having never experienced colonization.  Although clichés about Africa are always negative, Ethiopia is a country where sometimes you have to try to hold back the tears .... In Ethiopia, as in Africa, we learn that poverty does not kill capacity to marvel and rejoice ... We live!

Réforme de l'Union africaine : à Addis-Abeba, le sommet de la dernière chance ?

Pour beaucoup d’observateurs, c’est un peu le Sommet de la dernière chance. Ces samedi 17 et dimanche 18 novembre 2018, les chefs d’Etat de l’Union africaine (UA) devraient se rencontrer à Addis-Abeba. Un sommet extraordinaire pour valider (ou pas) les différentes réformes proposées par Paul Kagame pour la rendre plus efficiente.

Avant de rendre symboliquement son siège et son marteau de président en exercice de l'Union africaine (UA), Paul Kagame a voulu pousser le dossier des réformes qu'il a personnellement porté. Cette réunion extraordinaire des chefs d'Etat qui s'ouvre ce week-end au siège de l'institution panafricaine à Addis-Abeba, c'est donc à son initiative.

Réticence face à la réforme Kagame

Le président rwandais a sans doute à cœur de faire avancer son projet de rendre l'UA plus indépendante et ses décisions plus rapides via un autofinancement par ses membres et la réduction des protocoles de décision. Un chantier qui se heurte, depuis qu'il est lancé, à la réticence de plusieurs Etats dont les présidents seront absents de la séance à huis-clos ou se feront représenter par leur chef de la diplomatie à la réunion d'Addis-Abeba. Depuis le sommet de Kigali en juillet 2016, le président rwandais Paul Kagamé chapeaute ce chantier de réformes avec une équipe d'experts en économie et en questions diplomatiques.

La question de l'indépendance financière afin que le budget de 800 millions de dollars (2018) de l'UA soit issu de la taxe Kaberuka via un prélèvement de 0,2% des importations des membres, sera sans doute la question qui cristallisera le plus les débats. Elle est pourtant destinée à rendre l'UA plus autonome des puissances étrangères qui la financent.

Autre chantier à l'arrêt, la question de la réduction du nombre de sommets sur laquelle les chefs d'Etat se sont mis d'accord à n'en tenir qu'un seul par an pour confier la gestion de certaines affaires aux Communautés économiques régionales (CER) et certaines prérogatives dévolues à certains chefs d'Etat au président en exercice, au président de la Commission et ses commissaires. Des réformes que goûtent peu les fonctionnaires (représentants permanents) de l'institution panafricaine et les chefs d'Etat.

Réunion cruciale à Addis-Abeba

La réunion d'Addis-Abeba sera cruciale avant que, de l'aveu même de certains spécialistes, l'Egyptien Abdel Fattah Al Sissi ne prenne la présidence en exercice de l'UA lors du sommet de janvier 2019. Le principal risque est que l'agenda de l'institution ne se délite au profit d'autres priorités que la réforme profonde de l'UA. Le Niger pousserait par exemple pour accueillir à Niamey, un sommet ordinaire de l'UA, ce qui remettrait en doute la réduction du nombre de réunions annuelles.

Pour autant, le sommet extraordinaire d'Addis-Abeba, perçu comme celui de la dernière chance pour faire passer les réformes Kagame, sera sans doute une occasion de faire passer une partie des nouvelles dispositions notamment sur les politiques communes et l'élargissement des domaines de compétences des CER. Le bilan pourrait se terminer en demi-teinte pour le Rwandais Paul Kagame avec un plan de réformes inachevé qui pourrait être remis en cause par un Abdel Fattah Al Sissi plus sensible à un rôle de médiateur de l'UA. Mais pour qui connait la ténacité du président rwandais, nul ne doute que les idées issues de ces deux ans de réunions et de consultations, continueront à être défendues. A espérer que les autres chefs d'Etat lui emboîtent le pas.

Lire l'article sur la croissance Éthiopienne à la 3 ième page

L'image que l'on se fait de l'Éthiopie se réduit souvent à celle d'un pays pauvre et désertique, ravagé par la famine et la guerre. Pourtant, cette nation d'Afrique orientale possède une Histoire et une culture des plus fascinantes. Seul État d'Afrique à n'avoir jamais connu la colonisation, l'Éthiopie est forte d'une fière tradition de lutte pour l'indépendance. Elle se distingue également par une variété de paysages insoupçonnée et un riche héritage chrétien orthodoxe, qu'elle a su préserver malgré la conversion des pays voisins à l'islam. De toute évidence, un voyage en Éthiopie reste une aventure. Les infrastructures touristiques sont très limitées et le confort sommaire. Peu fréquentée, encore marquée par l'Histoire récente, l'Éthiopie accueille pourtant les voyageurs avec un grand sens de l'hospitalité, malgré la misère dans laquelle vit une partie de la population.
Addis-Abeba 
Ce que l'on sait moins, c'est que l'Éthiopie avance à pas de géant. Sans un seul puits de pétrole, sans mines d'or ni de diamant, le pays de Ménélik réalise des performances économiques qui rivalisent avec celles des puissances continentales reconnues comme l'Afrique du Sud, le Nigeria ou l'Angola. Mieux, le deuxième pays le plus peuplé du continent (après le Nigeria) a réussi à réduire la pauvreté. À tel point qu'il sera le seul, avec le Ghana, à atteindre dans les délais les Objectifs du millénaire pour le développement.

Développement fulguran

ÉTHIOPIE

L'Éthiopie a quelques-uns des meilleurs coureurs de fond et demi-fond du monde. Le Kenya et le Maroc sont souvent leurs adversaires dans les championnats du monde et les jeux olympiques. Le New York Times a surnommé l'Éthiopie comme "la Mecque de la course" en raison de ses victoires historiques en athlétisme, dont sa 5e place au classement mondial lors des Jeux olympiques de Pékin en 20081. Ces dernières années, trois Éthiopiens ont dominé les courses de fonds parmi lesquels Haile Gebreselassie (Champion du monde et champion olympique) qui a établi plus de vingt nouveaux records du monde et détient aujourd'hui encore les records du monde du semi-marathon sur 20 et 25 km ainsi que celui du marathon. Il faut également citer Kenenisa Bekele (Champion du monde aux JO, champion du monde de cross country et champion olympique) qui détient les records du monde du 5 000 mètres et du 10 000 mètres, ainsi que Tirunesh Dibaba double championne olympique à Pekin et détentrice du record du 5 000 mètres. L'Éthiopie a également connu de nombreuses victoires en remportant les trois médailles dans plusieurs courses mondiales et avec Lewis Michael Fletcher, qui vit actuellement à Peterborough et a remporté quatre médailles d'or lors de jeux paralympiques. Par ailleurs, depuis quelques années, les athlètes féminines dominent également les compétitions d'athlétisme, notamment Meseret Defar et Tirunesh Dibaba qui ont obtenu plusieurs fois une médaille d'or2,3,4.

Éthiopie : Seul État d'Afrique à n'avoir jamais connu la colonisation

Dans de grandes villes comme Tokyo, Paris, New York, j’avais déjà eu la chance de prendre le métro, mais c’est l'un des plus confortables que j’ai jamais vu, malgré qu'il soit déjà victime de son succès. L’Ethiopie a l’une des économies les plus rapides d’Afrique, et en voici une preuve délivrée au monde entier. Le gouvernement fait un travail extraordinaire. Cela va créer des emplois, attirer des touristes, améliorer la circulation en ville et protéger l’environnement… 

Moins cher que le taxi mais un peu plus coûteux que les bus, il attire les foules. Depuis son lancement en septembre 2015, les 17 kilomètres du nord au sud ont été doublés par un trajet est-ouest, qui porte le réseau à 34 kilomètres et 39 stations. Pour y arriver, trois ans de construction, 300 tonnes de béton, 6 tunnels, 150 ponts et ouvrages d’art ont été nécessaires. Coût du chantier : 475 millions de dollars qui ont été couverts à 85 % par un prêt de la banque chinoise d’import-export China EximBank.

L’ETHIOPIE A LANCÉ LE PREMIER PROGRAMME SPATIAL D’AFRIQUE DE L’EST

L’Ethiopie a construit un observatoire astronomique à financement privé, en prenant la première étape vers la création d’une agence spatiale nationale à part entière. Avec l’investissement de 3 millions $, le pays est-africain rejoint une poignée d’autres pays africains, dont le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Egypte, qui ont leurs propres programmes spatiaux, et le gouvernement espère que le mouvement va stimuler les industries de l’agriculture et de la communication locale.
Comme vous pouvez l’imaginer, la décision a suscité des critiques en raison du fait que l’Ethiopie, le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique, est également aux prises avec la malnutrition et la pauvreté parmi ses habitants. Mais jusqu’à présent, pas d’argent du gouvernement ou de l’aide internationale a été utilisée pour établir l’observatoire, qui a été construit par l’Ethiopien Espace Science Society (ESSS) – un organisme financé par le magnat de l’entreprise éthiopienne Arabie Mohammed Alamoudi.
L’observatoire a ouvert il y a quelques mois sur le  mont Entoto à 3200 mètres de haut , et comprend deux grands télescopes et un spectrographe qui mesure les longueurs d’onde du rayonnement électromagnétique. L’objectif est de fournir une installation dans laquelle pourront se former les astronomes locaux, des scientifiques et des ingénieurs, et d’établir une culture de l’innovation locale.

«La science fait partie de tout le cycle de développement. Sans la science et de la technologie, rien ne peut être réalisé, » Abinet Ezra, ESSS directeur de la communication, a déclaré à l’AFP. « Notre principale priorité est d’inspirer la jeune génération à être impliqué dans la science et la technologie. »

Maintenant, le gouvernement éthiopien a des plans pour étendre encore le programme et établir une agence nationale officielle de l’espace dans le pays. La prochaine étape sera de construire un observatoire beaucoup plus puissant dans les montagnes isolées près de Lalibela au nord. Et les ingénieurs de l’Institut de Technologie de l’Ethiopie ont également des plans pour tester la première fusée éthiopienne; l’objectif est de mettre un satellite en orbite éthiopienne autour de la Terre au cours des cinq prochaines années.

«Nous utilisons les applications spatiales dans les activités quotidiennes, pour les téléphones mobiles, les conditions météorologiques – les applications spatiales sont essentielles », a déclaré Kelali Adhana, le chef de l’Union astronomique internationale pour l’Afrique de l’Est, qui est basé en Ethiopie. « Nous ne pouvons pas reporter, sinon nous nous permettons de vivre dans la pauvreté. »

L’argument que les pays ne doivent pas être «gaspiller» l’argent sur l’exploration spatiale est pas nouvelle – pour les décennies, les gens se sont plaints que la NASA est une perte de financement et, plus récemment, l’Inde et le Pakistan ont été critiqués pour leur extrêmement pas cher et les missions spatiales réussies.
Alors, pourquoi devrions-nous dépenser de l’argent sur l’espace où nous avons encore de bouches à nourrir, ici sur Terre? Cette question suppose deux choses: que l’exploration spatiale prend directement l’argent qui pourrait lutter contre la pauvreté; et que la recherche de l’espace ne fait rien pour aider à lutter contre la pauvreté. Et ces deux choses sont  simplement pas vrai.
Pour commencer, le montant que les pays passent sur l’astronomie est minuscule en comparaison à la quantité qui est dépensé sur des choses telles que la guerre, le tabac et les feux d’artifice. Sans parler de la corruption et des allégements fiscaux pour les riches. Le montant que l’Inde a passé sur le Indian Space Research Organisation en 2014 était de 1,1 milliard $ US seulement, moins de 1 pour cent de leur PIB annuel – un montant similaire que les États-Unis attribue à la NASA chaque année.
Surtout, que les investissements ramène quelques retours très importants. En ne tenant pas compte de toutes les inventions et la propriété intellectuelle qui viennent de l’exploration spatiale, il ya aussi les emplois qu’il crée, et la richesse des connaissances, il donne accès à.
Il suffit de considérer où nous en serions sans les prévisions météorologiques, la technologie GPS et la télévision par satellite. Satellites disent les agriculteurs où planter des cultures, ce qui peut aider à stimuler l’agriculture, et ouvrir l’accès à des soins médicaux et de l’éducation à distance – les facteurs qui la recherche a montré font partie intégrante de mettre fin à la pauvreté.

« Etre pauvre est pas une limite pour commencer ce programme, » Solomon Belay, directeur du nouvel observatoire et un professeur d’astrophysique, à l’AFP. « Ingénierie et sciences sont importantes pour transformer notre agriculture vers l’industrie. »

Ethiopie 1

 
 

Plus haute croissance mondiale avec la Chine... En ce moment

L'ÉTHIOPIE ET LA CHINE occupent les deux meilleures places de la croissance mondiale (actuellement). Le taux de croissance de l’Éthiopie devrait être de 8,5 % cette année, dépassant les 6,5 % prévus par la Chine. Au cours de la dernière décennie, l’Éthiopie a connu une croissance moyenne d’environ 10 %... 

ÉTHIOPIE : meilleure croissance mondiale avec la Chine

La Chine investit de manière massive Éthiopie. Le pays de la Corne de l’Afrique s’en réjouit. La Chine supervise l’extension de l’aéroport international de Bole... 

Un projet à 345 millions de dollars (près de 295 millions d’euros) entièrement financé par l’Exim Bank, la banque chinoise d’import-export, qui devrait permettre d’accueillir jusqu’à 22 millions de passagers, trois fois plus qu’aujourd’hui.

Présente partout en Afrique, la Chine est le premier partenaire commercial de l’Ethiopie, ce grand pays enclavé de la Corne de l’Afrique. La deuxième puissance économique mondiale investit tous azimuts dans ce pays d’environ 100 millions d’habitants, qui affiche en 2018 la plus forte croissance du continent (+ 8,5 %, selon le Fonds monétaire international).

De 2005 à 2012, les entreprises chinoises ont été impliquées dans plus de 700 projets – opérationnels ou en cours de mise en œuvre – employant au total quelque 165 000 personnes. Il n’est d’ailleurs pas rare d’entendre les enfants de la campagne éthiopienne crier « China, China ! » pour apostropher les étrangers qu’ils croisent. L’Ethiopie a besoin de ces investissements, elle qui a la ferme intention d’entrer dans le club des nations à revenus intermédiaires d’ici à 2025.

En contribuant largement à la construction des infrastructures de transport du pays, Pékin participe activement à son développement. L’Ethiopie lui doit, entre autres, sa première voie express (inaugurée en 2014), un tramway et la renaissance...

Ethiopie: le festival annuel oromo sous le signe de la réconciliation...

Une foule immense a participé dimanche en Ethiopie dans une ambiance festive au grand rassemblement annuel de la principale ethnie du pays, les Oromo, un festival qui avait été endeuillé en 2016 et avait tourné à la manifestation antigouvernementale en 2017.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes, au bas mot, ont ainsi participé au festival religieux Irreecha, à Bishoftu, à 50 km au sud-est d'Addis Abeba, a constaté un 
Chez les Oromo, Irreecha célèbre la fin de la saison des pluies et le début du printemps. La foule y prie pour l'abondance et la prospérité.

Le festival était placé cette année sous le signe de la réconciliation, deux semaines après des violences meurtrières en périphérie d'Addis Abeba, qui avaient vu notamment des groupes de jeunes oromo cibler des habitants issus de minorités ethniques.

Ainsi Endrias Wegede, trentenaire issu de l'ethnie Gamo, a participé pour la première fois de sa vie au festival, à l'invitation des autorités religieuse et politique oromo. Le festival s'est déroulé dans le calme dimanche. Lors de l'Irreecha 2016, la police avait tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule après la reprise par une partie des participants de slogans alors utilisés depuis de nombreux mois dans les manifestations anti-gouvernementales.
 

Date de dernière mise à jour : 2023-07-26

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Commentaires

  • Amos
    • 1. Amos Le 2013-09-09
    Merci beaucoup pour le compliment, nous essayons de faire le nécessaire pour ne pas vous éloigner de la réalité... Vivre Ensemble c'est aimer les autres, tout simplement, ... Réellement.
  • Marine
    Formidable article, tu m’en apprends beaucoup. Ton article invite réellement à s’intéresser à ce pays qui cache des ressources insoupçonnées. Quelques fois, c’est décevant de savoir qu’à chaque fois qu’on parle de l’Afrique, c’est toujours la pauvreté qui nous vient à l’esprit. Mais heureusement, l’Ethiopie est bien partie pour être une future puissance en herbe.

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